Jack-Henri Soumère, qui vient de racheter le Théâtre Comédia répond à Musicals in Europe. (MiE).

Biographie de Jack-Henri Soumère - Communiqué de presse sur le rachat du Théâtre Comédia

MiE : Quel est le premier musical que vous avez vu ?

Jack-Henri Soumère : J’ai commencé comme stagiaire au Châtelet. J’avais 17 ans et mon premier coup de cœur pour un musical a été pour “Le Chanteur de Mexico” … Oh ciel, que cela ne me rajeunit pas. Puis, très vite, "Le Fantôme de l’opéra", "Les Misérables" et toutes les opérettes furent les ouvrages qui ont bercés ma jeunesse.

MiE : Quel musical a été pour vous la révélation pour faire ce métier ?

Jack-Henri Soumère : "Le Fantôme de l’opéra" et "Carmen". J’ai d’ailleurs été un des premiers à monter ce spectacle dans les arènes en plein air.

MiE : Quel est le premier musical, ou spectacle musical, auquel vous avez participé ?

Jack-Henri Soumère : C’est à l’opéra "Carmen", comme je vous le disais plus haut. J’ai tourné en Fance plus de 70 jours "La Route fleurie" avec Rudy Hirigoyen et Henri Génès, avant de diriger des théâtres que j’ai spécialisés dans l’opérette et le musical.

MiE : Qu’est ce qui, pour vous, prime dans un musical (histoire, musique, texte, autre…) :

Jack-Henri Soumère : Le spectacle musical est un art complet. Le décor, la danse, le livret et la musique : c’est un tout. Il faut pour moi que l’ensemble me donne des frissons. C’est un tout indissociable.

MiE : quel rôle masculin préférez-vous ?

Jack-Henri Soumère : Les ténors doivent me donner la chair de poule.

MiE : quel rôle féminin préférez-vous ?

Jack-Henri Soumère : La soprano doit absolument être habitée et la couleur vocale sans faiblesse.

MiE : Selon vous, un musical doit-il être chanté de bout en bout ?

Jack-Henri Soumère : L’époque a changé. J’aime bien qu’il y ait de la comédie et des rôles parlés

MiE : Un message que vous aimeriez faire passer à votre public

Jack-Henri Soumère : Être curieux et exigeant, ne pas tomber dans les clichés des titres diffusés sur les médias comme de la soupe. Avoir son propre jugement et ne pas suivre bêtement les avis des médias.

MiE : Quel musical rêveriez-vous de produire au Théâtre Comédia ?

Jack-Henri Soumère : "Le Fantôme de l’opéra"

MiE : Avez-vos projets (peut être déjà signés ?) pour le Comédia ?

Jack-Henri Soumère : Trop tôt pour le dire mais j’ai ma valise pleine de bons titres porteurs par leur qualité et qui peuvent créer la surprise.

MiE : Quand la saison signée de votre empreinte commencera ?

Jack-Henri Soumère : Franchement, elle va débuter tout de suite. Mon empreinte est dans ma tête, dès le mois de septembre, on retrouvera mon image. Et début 2012, je signerai ce qui me fais bouillir d’impatience. Faut-il encore que les licences et l’exploitation soient possibles. J’y travaille déjà. J’ai quelques grandes idées que le public va plébisciter. Des comédies adaptées en français que le public, je l'espère, appréciera.

MiE : A propos du grand rêve que Jack-Henri Soumère a, de produire le Fantôme, nous pouvons rappeler que, lorsque Cameron Mackintosh avait produit les Misérables à Mogador en 1991, il pensait - par la suite - produire le Fantôme en France. Malheureusement, après la trop courte période pendant laquelle Les Misérables ont tenu l'affiche à Paris, Cameron Mackintosh a décidé de ne plus jamais rien produire en France, pays qu'il a qualifié à l'époque (c'était il y a presque 20 ans) de "cimetière à musicals". Heureusement depuis, les choses ont évolué, et on peut espérer que les spectateurs français sont aujourd'hui "prêts" à aller voir des musicals dignes de ce nom.

Avec Jack-Henri Soumère, un vent nouveau va souffler sur les musicals à Paris. Nous attendons avec impatience de connaître le nom du premier musical qui sera donné au théâtre Comédia. Nous ne manquerons pas de vous donner toutes les informations, quand tout sera signé !

Biographie de Jack-Henri Soumère

Jack-Henri Soumère est un passionné. Sa capacité de travail et sa grande connaissance du milieu artistique contribuent certainement à son succès dans le domaine du spectacle. Il sait s’entourer des meilleurs professionnels et leur communiquer son dynamisme et son enthousiasme.

Natif du sud-ouest de la France, Jack-Henri Soumère crée très tôt (à l’âge de 16 ans) son boy’s band : « LES CITY BOYS ». Puis, il décide de s’occuper des intérêts d’orchestres en leur fournissant de nombreux engagements. Son agence devient alors la première organisation de placement d’artistes du sud-ouest de la France.

Plus tard, il crée et organise les tournées de la régie française des tabacs, des quotidiens Sud-Ouest et la Dépêche du midi. La société Ricard lui confie le budget d’organisation et de programmation de leur tournée. Pendant trente ans, il est l’organisateur de la plus grande scène itinérante française sous les couleurs de la marque « Ricard Live Music ».

A 27 ans, Jack-Henri Soumère crée une agence parisienne de placement d’artistes de variétés.

Progressivement, il étend son activité à toute l’Europe. Dalida, Charles Trénet, Julio Iglesias, Patrick Sébastien, Claude François, Francis Cabrel, entre autres, lui ont accordé leur confiance et certains artistes lui doivent le lancement de leur carrière.

Il prend ensuite la direction de salles de spectacles qu’il marque de son empreinte : Longjumeau dont il reprend la direction en 2003 après un an et demi de travaux, Fontainebleau et la Mutualité de Paris. En 1992, la ville de Massy fait appel à lui pour fonder et diriger son Opéra. En dix-huit ans, il a su donner à ce lieu une portée régionale et une envergure internationale, en consacrant une large part de la programmation à la création et à la production (notamment avec les opéras de Montpellier, Avignon, Dijon, Moscou...), et en donnant leur chance à de jeunes artistes (chanteurs, metteurs en scène, décorateurs…). Ce travail assidu est récompensé par l’Etat qui confère à l’opéra le plus récent de France, le label de première scène lyrique conventionnée.

Parallèlement, Jack-Henri Soumère rachète, fin 1999, le plus grand théâtre privé de Paris, le Théâtre Mogador qu’il rénove entièrement et en fait, en très peu de temps, un lieu parisien incontournable de culture et de divertissement. En 2005, il le cède au groupe Stage Holding après lui avoir redonné les honneurs du public et des professionnels du spectacle.

En 2011, après plusieurs semaines de négociations, Jack-Henri Soumère prend les rênes du Théâtre Comédia à Paris avec un seul but : en faire le haut-lieu de la comédie musicale.

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Communiqué de presse concernant le rachat du théâtre Comédia

Jack-Henri Soumère et le Théâtre Comédia

Racheter un théâtre, c’est avoir un coup de foudre.

Des histoires d’amour passionnées pour des théâtres, j’en ai eu beaucoup dans ma vie : le Théâtre Mogador (1999/2006), l’Opéra de Massy fondé en 1993, le Théâtre de Longjumeau ouvert en 1985, la Mutualité, le Théâtre de Fontainebleau et maintenant… le Comédia.

« Quels que soient les chemins que j’ai pris dans ma carrière artistique, ma passion pour les théâtres qui abritent tant d’âme d’artistes qui ont joué dans leurs cintres, n’ont qu’un seul but : servir le théâtre musical. »

Il en va de même avec le nouveau défi que je relève aujourd’hui avec le Comédia : conserver les atouts de l’un des plus beaux théâtres de Paris, et lui donner le chemin du Théâtre Musical incontournable à Paris.

Je transformerai encore et encore, notamment la discothèque sous le théâtre pour en faire en une magnifique salle destinée à accueillir répétitions ou réceptions, et une salle de caféconcert/cabaret dont la mise en scène sera réalisée par un des plus grands metteurs en scène internationaux du moment.

Il y a deux choses qui servent à mon bonheur : c’est de croire et d’aimer. J’ose croire que vous aimerez cette nouvelle page décisive qui s’ouvre pour moi et pour le Comédia. J’aime que vous aimiez !

Jack-Henri Soumère – février 2011

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