Madame Raymonde (Denis d'Arcangelo), reviendra à Paris pour deux soirées (à ne pas manquer) au Vingtième Théâtre le mardi 10 et le lundi 16 septembre à 20h. Madame Raymonde sera naturellement accompagnée de son « Zèbre » (Sébastien Mesnil).
Un collier en perles, un rouge à lèvres un peu vif et la gouaille d’Arletty : Madame Raymonde est un personnage irrésistible, aussi drôle que tendre, interprète incomparable de la chanson réaliste, de Gaby Montbreuse à Anne Sylvestre sans oublier Berthe Sylva. Depuis toujours, Madame Raymonde a un rêve qui, grâce à l'Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie, se réalise enfin : chanter ses plus grands succès accompagnée d'un grand orchestre symphonique avec ses cordes, ses bois, ses vents, ses cuivres et sa harpe… 40 musiciens sur scène – plus son fidèle accordéoniste, le Zèbre –, placés sous la direction du Maestro Hervé Niquet (un grand connaisseur de ce répertoire) offriront à cette grande artiste populaire un somptueux écrin.
Le répertoire oscillera bien sûr entre music hall et chanson réaliste, du tragique « Ben Hur » (une chanson qui résume en 3 minutes les 3 heures et demi du film éponyme) au désopilant « Tu m’as possédée par surprise » de Gaby Montbreuse, en passant par « Les progrès d’une garce » de Mac Orlan. Une soirée entre rires et larmes (le bouleversant Du gris de Bénech et Dumont), mettant en relief les textes des plus grands poètes de la langue française.
« J'en ai rêvé, Gaveau l'a fait ! La réalisation d'un fantasme de longue date : me voici avec un orchestre gros, gros comme un cœur peut l'être, gros comme le gros rouge, et par ailleurs tellement grand (35 musiciens !).
Mes amis Hervé Niquet et Juliette m'ont fait l'amitié de m'entourer pour cette création exceptionnelle, l'un à la direction de l'Orchestre de l'Opéra de Rouen Normandie, l'autre à la mise en scène.
Il me faut préciser qu'aucun animal n'a été maltraité pour la réalisation de ce spectacle, les fourrures sont fausses. Bon, peut-être une huître ou deux pour les perles...
Quant au répertoire, certains se réjouiront de retrouver de vieux classiques (Tu m'as possédée par surprise, Du gris), d'autres se délecteront de découvrir quelques nouveautés de circonstance (Après le théâtre, M'sieur Nanar)
Je compte sur vous, sur votre présence, mais aussi sur votre maîtrise des réseaux contemporains : parlez-en, partagez l'information. Cette représentation est unique ! »
Madame Raymonde
Distribution :
Denis d’Arcangelo (chant), Sébastien Mesnil (accordéon)
Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie dirigé par Hervé Niquet
Denis d’Arcangelo fait ses premiers pas au Bâteau Ivre à Paris avec Virginie Lemoine en 1986.
Comédien, chanteur, Denis d’Arcangelo a joué plusieurs spectacles avec la compagnie du Tapis Franc : Zone libre, Mme Raymonde se paye des congés, Mme Raymonde chef de gang, Amour et Tortilla ; plusieurs spectacles avec la Compagnie Les Cyranoïaques : On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset (mis en scène par Jean-Marie Doat), Cabaret Rouge Baiser, 10 bons points = 1 image, Vacances (mis en scène par Patrick Abéjean), plusieurs spectacles avec le Théâtre de la Passerelle, mis en scène par Michel Bruzat : Hosanna de Michel Tremblay, Le Misanthrope de Molière, Cabaret Dimey.
Denis a également joué dans Les Z’années zazous de Roger Louret, La Duchesse de Langeais de Michel Tremblay, mis en scène par Christian Bordeleau, Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac, mis en scène par Philippe Labonne, Chez Margot et Théo, chorégraphie d’Anne-Marie Reynault et plus récemment Le Cabaret des hommes perdus (Molière du meilleur spectacle musical 2007), de Christian Siméon, mis en scène par Jean-Luc Revol, Madame Raymonde revient et Madame Raymonde exagère, le tour de chant de son personnage fétiche.
Au cinéma, on a pu voir Denis dans plusieurs courts-métrages, avec Martial Fougeron, Jean-Jacques Jauffret et Arnauld Visinet, et des longs-métrages : "Les Nuits fauves" (1992) de Cyril Collard (il y tient le rôle du chanteur réaliste) , "Oranges et pamplemousses" (1997) de Martial Fougeron, Nos Vies heureuses (1998) de Jacques Maillot, "Arnaques, Fictions et Cinéma" de Jean-François Ferrillon (2000), "Bambou" de Didier Bourdon
L’accordéoniste de Raymonde, celui à qui elle se confie volontiers, c’est le Zèbre – Sébastien Mesnil pour l’administration française. Comme son nom l’indique, le pedigree de notre accordéoniste est quelque peu bigarré : études d’accordéon diatonique et chromatique, bien sûr, mais aussi de chant, de percussions, de musicologie... de biologie et de clown. Bref, le Zèbre a tous les talents, des talents qui lui ont valu d’être invité dans de nombreux spectacles et par de nombreux artistes. La rencontre avec Madame Raymonde a lieu en 2001, au Festival Off d’Avignon, pour le premier spectacle de la grande dame. Depuis, ils ne sont plus quittés. Ce qui n’empêche nullement le Zèbre d’aller promener ses sabots ailleurs, comme accompagnateur, arrangeur et également compositeur. Il a ainsi créé lui-même la musique de divers spectacles : citons Les petites chemises de nuit (mise en scène de Michel Buzat) au Théâtre de la Passerelle à Limoges en 2002 ; Ce père que j’aimais malgré tout sur le texte de Franck Ribaul ; Gösta Berling d’après l’oeuvre de Selma Lagerlöf, en 2004 ; ou enfin Ange Philippe Léotard d’après l’œuvre de Philippe Léotard dans une mise en scène de Michel Bruzat, encore une fois au Théâtre de la Passerelle à Limoges.
Texte : Denis d’Arcangelo
Mise en scène : Juliette
Jour et heure : mardi 19 octobre à 20h30 Durée du spectacle : 2h
Tarifs : 24€60, 40€60 et 57€60. Réservations :
- Par téléphone : 01.49.53.05.07 (du lundi au vendredi de 10h à 18h) - Par Internet (avec frais de réservation) : Site du théâtre
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